Les pucerons vivent en colonie et s’agglutinent en masse. Ils peuvent être verts (rosiers), noirs (fèves), roses (lauriers roses), cendrés (choux), jaunes (groseilliers), lanigères (pommiers) et mesurent de 2 à 4 mm.
Ces petites insectes
Piqueurs-suceurs prélèvent d’importantes quantités de sève sur les plantes, dont toutes les parties peuvent être attaquées (feuilles, bourgeons, fleurs, tiges, racines). Leur action peut entrainer un ralentissement de la croissance du rosier, une décoloration, voire une déformation des feuilles et des jeunes pousses qui s’enroulent ou tombent. L’observation régulière de vos rosiers vous permettra de déceler les premières gouttes de miellat sur les feuilles, signe du début de la colonisation.
Favorisez la biodiversité
Priviliégiez la biodiversité avec divers auxiliaires (larves de syrphes ou de chrysopes) qui se nourrissent de pucerons.
La coccinelle adulte, mais plus encore sa larve, peut en dévorer jusqu’à 150 par jour !
Pour que ces prédateurs naturels puissent intervenir au plus tôt à la fin de l’hiver, favorisez leur présence en laissants des abris acceuillant (plantes fanées, graminées sèches, fagots de tiges creuses, carton ondulé, pommes de pin, briques creuses, feuilles mortes...)
Privilégiez la mise en place de plantes mélifères et veillez à laisser s’installer certaines plantes sauvages particulièrement appréciées.
Accompagnez la nature
- Retirez manuellement les pucerons s’il y en a peu. Le plus souvent, un simple coup de jet d’eau suffit à déloger la colonie.
- Proscrivez les élagages systématiques et les tailles trop sévères.
- Limitez l’apport d’engrais azotés car ils stimulent la croissance des jeunes feuilles qui attirent particulièrement les pucerons.
- Surveillez les colonies de fourmis car elles protègent les pucerons et empêchent l’action des amis du jardinier. Utilisez une bande collante autour du tronc par exemple.